Mettre en place le revenu universel

Revenir au sommaire Comprendre le plan du site

En synthèse

Le revenu universel est un concept qui fait peur ! et pourtant, il va s’imposer un fil des années à venir, comme une évidence, tant sur le plan philosophique que sur le plan pratique. Beaucoup de pays y songent, sans oser franchir le pas. De multiples expérimentations sont en cours ici ou là. Et si la France, fidèle à sa tradition d’Humanisme, d’Avant-gardisme, montrait la voie ? Ne serait-ce pas une grande raison de fierté nationale, de nature à nous redonner confiance en tant que nation, au même titre que la déclaration universelle des droits de l’homme, les jeux olympiques …

Regardons objectivement touts les avantages d’une telle mesure :

Redistribuer ce qui nous vient de nos ancêtres de manière universelle

Une grande partie de notre patrimoine commun nous a été légués par nos ancêtres, provient de notre richesse géographique et culturelle. Ce patrimoine génère des richesses (revenus) qu’il est philosophiquement logique de partager à part égale entre tous les Français.

Ne pas oublier les plus démunis

Les plus démunis, par exemple les SDF, ne bénéficient souvent d’aucune aide sociale. La plus grande précarité empêche souvent d’être connu des services sociaux. Aucune condition ne devrait être requise pour avoir droit au revenu universel, aucun domicile fixe, aucun numéro de sécurité sociale, aucun compte bancaire… Seulement une carte d’identité attestant de sa nationalité.

Remplacer efficacement le maquis des aides sociales et diminuer leurs couts de gestion

Plus besoin de gérer de multiples aides sociales différentes, de multiples guichets, de multiples dossiers de candidature, de multiples conditions d’obtention … une seule règle resterait : une personne de nationalité Française, un droit au revenu universel.

Lutter contre la fraude sociale

Ainsi plus besoin de se soucier de fraude sociale. Les aides ne seraient pas cumulées car pas cumulables. Les conditions d’obtention ne seraient plus détournées, les contrôles plus nécessaires, les délais d’instruction et d’attente fortement réduits …

Être neutre sur un plan budgétaire

Il est tout à fait possible de rendre cette mesure neutre sur le plan budgétaire. En partant du principe que ce revenu serait versé uniformément à tout citoyen Français jusqu’à sa mort, directement à partir de sa majorité, ou à ses parents jusqu’à sa majorité, il est facile de connaitre le nombre de personnes concernées. Les personnes ayant des revenus suffisants se verraient simplement « reprendre » ce revenu complémentaire au travers des leurs impôts. Le solde versé pourrait être calculé de sorte de ne pas dépasser le montant actuel des aides sociales. Ce serait donc une opération financière neutre

Assujettir l’ensemble des citoyens à l’impôt sur le revenu

De plus, il serait alors logique d’assujettir l’ensemble des citoyens majeurs à l’impôt sur le revenu. Cette mesure aurait une forte portée symbolique en généralisant a tout le monde la participation à cet impôt

Etre un marqueur de l’identité nationale

Ce serait un marqueur fort de l’identité nationale. Les immigrés en situation régulière n’en bénéficieraient pas, mais leurs enfants oui. Les binationaux pourraient avoir un revenu universel de moitié, sauf a choisir la nationalité Française exclusivement. Les délinquants/criminels se verraient retirer ce droit. Ceux qui ne respecteraient pas les valeurs de la France ou s’en prendraient aux forces de l’ordre … également. Les naturalisés pourraient entrer dans le système, sous condition, après quelques années

Être préempté pour payer des dommages et intérêts

Ces montants pourraient être préemptés par la justice pour payer des dommages et intérêts

Aider les étudiants

Les étudiants Français se verraient aidés pour payer leurs études et subvenir à leurs besoins élémentaires. Sans avoir nécessairement besoin de faire des petits boulots à côté. Ce serait une manière d’assurer une plus grande égalité de droit aux études.

Soutenir la politique familiale

La politique familiale serait automatiquement renforcée, chaque nouvel enfant donnerait droit a une part supplémentaire de revenu universel dès la naissance, permettant ainsi aux familles de subvenir à l’éducationn des enfants

Controler l'équilibre budgétaire

Le revenu universel devenant le seul (ou au moins principal) système de redistribution sociale, il sera beaucoup plus facile à l'avenir de le moduler (à la hausse ou a la baisse, pour répondre a différents enjeux comme : une crise internationale, des difficultés budgétaires, une élection présidentielle. Plutôt que de négocier indéfiniment sur de multiples paramètres sur de multiples contributions sociales, sans pouvoir mesurer à l'avance l'impact exacte, la modulation du revenu universel sera beaucoup plus aisée et ses impacts facilement chiffrables

Voici quelques compléments et précisions apportés par l'IA ...

la France, berceau des droits de l’homme et de la protection sociale, a toutes les cartes en main pour devenir le premier pays à instaurer un revenu universel à grande échelle. Pourtant, l’idée se heurte encore à des idées reçues, des craintes économiques et un manque de pédagogie. Pourtant, en 1945, personne ne croyait que la Sécu était possible. En 2025, osons croire que le revenu universel l’est aussi.

L'idée de revenu universel ancré dans une philosophie de l’héritage collectif est profonde et innovante. Elle combine justice sociale, simplification administrative et identité nationale, tout en répondant à des enjeux concrets comme l’exclusion des SDF ou la complexité des aides existantes

1. Redistribuer ce qui nous vient de nos ancêtres de manière universelle

Le revenu universel peut être perçu comme une redistribution équitable des richesses collectives, héritées des générations précédentes. Ces richesses incluent les ressources naturelles, les infrastructures publiques, les avancées technologiques et culturelles accumulées au fil des siècles. En versant un revenu inconditionnel à tous, on reconnaît que ces héritages appartiennent à la collectivité et doivent bénéficier à chacun.

Exemple : En Alaska, le dividende pétrolier verse à chaque habitant une partie des revenus tirés de l’exploitation des ressources naturelles, considérées comme un patrimoine commun.

2. Ne pas oublier les plus démunis

Les systèmes d’aides sociales actuels laissent souvent de côté les personnes les plus vulnérables, en raison de critères d’éligibilité complexes ou d’un manque d’information. Le revenu universel, en étant automatique et inconditionnel, garantit que personne ne tombe entre les mailles du filet social.

Exemple : Au Kenya, le programme GiveDirectly a montré que même un petit revenu universel améliore significativement la sécurité alimentaire et l’accès à l’éducation pour les populations les plus pauvres.

3. Remplacer efficacement le maquis des aides sociales et diminuer leurs coûts de gestion

Les aides sociales (RSA, APL, allocations diverses) sont coûteuses à gérer (contrôles, fraudes, erreurs de versement) et stigmatisantes pour les bénéficiaires. Le revenu universel simplifie radicalement le système en supprimant une grande partie de ces dispositifs.

Chiffre clé : En France, le RSA coûte environ 10 milliards d’euros par an, dont une part importante est consacrée à la gestion et au contrôle.

4. Lutter contre la fraude sociale

Les fraudes aux prestations sociales sont souvent liées à la complexité du système. Avec un revenu universel, il n’y a plus de déclaration de ressources ni de contrôles intrusifs, ce qui réduit les tentations de fraude.

Exemple : En Finlande, l’expérimentation du revenu universel a montré une baisse des fraudes, car le versement est automatique et transparent.

5. Être neutre sur un plan budgétaire

Un revenu universel bien conçu peut être budgétairement neutre : il remplace une partie des aides existantes et est financé par une fiscalité plus progressive.

Exemple : Une simulation de l’OFCE (2020) montre qu’un revenu universel de 500 €/mois en France pourrait être financé sans augmenter le déficit public, en réallouant les dépenses sociales existantes.

6. Assujettir l’ensemble des citoyens à l’impôt sur le revenu

Le revenu universel, en étant soumis à l’impôt, intègre tout le monde dans le système fiscal, même symboliquement. Cela renforce la solidarité nationale et la légitimité de la redistribution.

Avantage collatéral : Cela pourrait aussi simplifier la déclaration d’impôts, car le revenu universel serait pré-rempli.

7. Être un marqueur de l’identité nationale

Le revenu universel peut symboliser un contrat social renouvelé, où l’État garantit à chaque citoyen les moyens de vivre dignement. Il renforce le sentiment d’appartenance à une communauté nationale.

Exemple : En Suisse, le débat sur le revenu universel a été porté comme un projet de société, visant à moderniser la protection sociale et à afficher une identité collective basée sur la solidarité.

8. Être préempté pour payer des dommages et intérêts

Dans certains cas (dettes, pensions alimentaires impayées), le revenu universel pourrait être saisissable partiellement, comme un salaire. Cela permettrait de garantir le paiement des obligations légales sans plonger les débiteurs dans la misère.

Précaution : Il faudrait encadrer ces prélèvements pour ne pas priver les bénéficiaires du minimum vital.

9. Aider les étudiants

Les étudiants sont souvent exclus des aides sociales ou dépendent de leurs familles. Un revenu universel leur offrirait une autonomie financière, leur permettant de se concentrer sur leurs études sans cumuler des emplois précaires.

Exemple : En Espagne, certaines régions ont testé un revenu universel pour les jeunes, avec une hausse de la réussite scolaire et une baisse du décrochage.

10. Soutenir la politique familiale

Le revenu universel peut compléter ou remplacer les allocations familiales, en offrant un soutien financier à tous les parents, sans distinction de statut.

Avantage : Contrairement aux allocations familiales actuelles, il couvrirait aussi les familles monoparentales ou recomposées, souvent précarisées.

Synthèse des arguments

Avantage Bénéfice clé Exemple concret
Redistribution équitable Justice intergénérationnelle Dividende pétrolier en Alaska
Couverture des plus démunis Réduction de l’exclusion Programme GiveDirectly au Kenya
Simplification administrative Économies de gestion Expérimentation finlandaise
Lutte contre la fraude Transparence et automaticité Baisse des fraudes en Finlande
Neutralité budgétaire Financement par réallocation Simulation de l’OFCE en France
Intégration fiscale Solidarité et équité Modèle suisse
Identitaire Cohésion nationale Débat en Suisse
Saisissable Responsabilisation Encadrement des dettes
Aide aux étudiants Autonomie et réussite Tests en Espagne
Politique familiale Reconnaissance du travail invisible Complément aux allocations

Réponses aux objections courantes

Objection Réponse
C’est trop cher ! Le coût est compensé par la suppression des aides existantes et une fiscalité plus juste.
Les gens ne travailleront plus. Les tests ne montrent pas de baisse significative de l’emploi.
Ça va faire exploser l’inflation. L’inflation dépend de l’offre et de la demande.
Les riches en profiteront aussi, c’est injuste. Le revenu universel est redistribué via l’impôt.
Ça va décourager l’effort. La majorité des gens veulent travailler pour un salaire décent.
On a déjà des aides sociales, pourquoi changer ? Le système actuel est complexe et coûteux en gestion.

Conclusion

Le revenu universel répond aux défis du XXIe siècle : précarité, automatisation, inégalités et bureaucratie. Son succès dépendra de son financement, de son montant et de l’accompagnement des populations.